Dans le contexte énergétique, il est essentiel d’avoir une maison performante. Cela peut s’avérer économique et contribue à notre confort, mais aussi à la préservation de notre environnement. Voyons alors de quelle façon améliorer la classe énergétique de son domicile.

Entamer des travaux

En général, il faut se concentrer sur 3 points importants pour améliorer la classe énergie maison. Ce sont principalement des travaux de rénovation énergétique.

La performance énergétique d’une maison repose en premier lieu sur les équipements de chauffage. À lui seul, il constitue plus de la moitié des dépenses énergétiques d’une maison. Qui plus est, il est connu pour sa forte émission de gaz à effet de serre. C’est donc un des éléments à surveiller de près. Alternativement, vous pouvez remplacer votre ancien système par un nouveau chauffage plus écologique. Bien que ce soit probablement assez coûteux, investir dans ce genre d’équipement en vaut la peine.

Ensuite, le deuxième paramètre important concerne l’isolation et les menuiseries. Favorisant les déperditions de chaleur, une mauvaise isolation est à réviser complètement. Cela comprend les combles, les sols, les murs et les cloisons dans le logement. C’est aussi le cas pour les portes et fenêtres, l’idéal est d’opter pour un système de double vitrage.

Même s’il est fondamental d’éviter les déperditions de chaleur, il faut tout de même s’assurer d’une bonne aération. Régulièrement, faites en sorte que l’air dans votre domicile circule bien. De cette manière, il sera plus propre et en même temps plus léger. Le système de chauffage pourra fonctionner de manière optimale, ce qui ne fera que réduire également vos factures.

Quelques consignes du diagnostiqueur

Surtout si vous souhaitez réduire vos factures d’énergie, l’avis d’un diagnostiqueur lors d’un DPE est indispensable. Il est conseillé de les suivre pour faire des économies et rendre votre maison plus performante sur le plan énergétique. Quelques entretiens ordinaires tel que le dépoussiérage des radiateurs, le nettoyage sont des gestes à adopter. Pensez également à choisir des équipements économiques, à savoir les ampoules à faible consommation ou les pommes de douches à bas débit. En complément, vous pouvez installer d’autres accessoires, notamment des volets et des stores, un mitigeur thermostatique. Pendant environ 5 minutes, il faut aérer régulièrement votre logement et n’oubliez pas de diminuer la température du chauffage de 1 °C.

Les différentes classes énergétiques d’un logement

Il est utile de rappeler que la classe énergétique de nos maisons est représentée par des étiquettes énergétiques. En résumé, ce sont des lettres allant de A à G indiquant le degré de pollution provoqué par un logement. À travers un DPE ou Diagnostic de Performance énergétique, il est possible de déterminer l’étiquette d’une maison. Nous avons donc 7 niveaux qui sont :

Les classes F et G

Dans le jargon du domaine, nous qualifions les maisons étiquetées par ces lettres de passoires thermiques. Ici, ce sont les domiciles les plus polluants qui sont concernés. En chiffres, ils émettent entre 56 et plus de 80 kilogrammes équivalents CO2 par mètre carré annuellement. Pour ce qui est de la consommation d’énergie, cela varie de 1650 € à plus de 2250 € par an. Si vous êtes dans cette catégorie, d’importants travaux de rénovation énergétique s’imposent.

Les classes D et E

Un peu moins polluantes que ceux des classes F et G, les logements de cette catégorie nécessitent aussi des travaux de rénovation énergétique. Pour la plupart de ces maisons, elles sont assez vieilles puisqu’elles ont été construites dans les années 70. Les dépenses en consommation énergétique se situent souvent entre 750 € à 1650 € par an.

La classe C

Des rénovations sont optionnelles pour les logements dans la classe C. cela dit, il vous est toujours possible de le faire pour augmenter sa classe énergie maison. Des maisons à performances standard, c’est ainsi que nous appelons ces maisons. Leurs impacts écologiques sont moyens.

Les classes A et B

En tête de la classe énergie, ce sont les domiciles les plus propres émettant au maximum 10 kilogrammes équivalents CO2 par m² annuel. En termes de consommation, l’estimation est de 50 à 90 kWh / m² par an, soit environ 250 € à 500 € par année. Logiquement, des travaux ne sont plus nécessaires pour ces classes puisqu’ils disposent déjà d’équipement et d’isolation très performante.